Cela me paraît une évidence.

François, dans le cadre de l'Année de la Miséricorde, a accordé un juridiction ordinaire aux prêtres de la FSSPX pour entendre les confessions.

Pour lui, cette mesure est un acte de miséricorde, du moins de l'idée qu'il s'en fait...

Beaucoup ne sont pas d'accord avec lui.
Pour la FSSPX, c'est un acte de justice.
Pour les sédévacantistes et assimilés, c'est un piège.
Pour les modernistes, c'est sans doute une étrange lubie.

Personnellement, il me paraît évident que dans l'esprit de François, sa décision est bien un acte de miséricorde.

Dans ce cas, comment pourrait-on envisager une seule seconde que celui qui se veut "le Pape de la Miséricorde" puisse circonscrire celle-ci entre les dates du 8 décembre 2015 et du 21 novembre 2016 alors que cet exercice de la miséricorde est censé définir son pontificat ?

Une miséricorde limitée dans le temps ne serait qu'une farce.

Je suis convaincu qu'il ne peut pas, moralement, revenir sur sa décision d'accorder une juridiction aux prêtres de la FSSPX.

S'il le faisait, d'une certaine manière, dans sa logique, il ne serait plus crédible.

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