Le pape désire la régularisation prochaine. Il l'a dit.
Il ne se préoccupe pas de peaufiner des conditions, des textes ou des préalables qui l'indiffèrent. D'après la lettre à Mgr Fisichella, la seule chose sur laquelle il s'est appuyé ce sont les échos d'évêques lui affirmant que la FSSPX était de "bonne foi" et de "bonne pratique sacramentelle". Faudrait-il se forcer à être de mauvaise foi ou avoir une mauvaise pratique des sacrements pour s'éviter d'être régularisé ? Quel paradoxe !
Si on poussait un peu plus loin, le pape, dans son imprévisibilité, pourrait presque donner un statut canonique à des groupes résistants, d'autant plus que Mgr Williamson a signifié publiquement son désir de reconnaissance : "Si, par un quelconque miracle, le pape François m’appelait la semaine prochaine et me disait : «Excellence, vous et moi avons eu des points de vue différents, mais à cette heure-ci je vous autorise à fonder une société religieuse", son excellence britannique poursuivant : "Je prendrais le premier vol pour Rome !" Ce que Mgr Williamson désire, pourquoi les résistants le méprisent-ils quand il s'agit de son confrère suisse ?
Quant à la fin de l'année de la miséricorde, les confessions ne perdront pas la validité une fois les douze coups de minuit sonnés le 20 novembre 2016. On ne verra pas les foules se masser pour bénéficier d'une dernière absolution jugée valide à Rome. Le raisonnement que vous tenez semble effectivement de bon sens. Le pape agira probablement comme il a agi la première fois, le 1er septembre 2015, sans demander aux évêques, prêtres, fidèles de toutes tendances, des progressistes aux sédévacantistes, s'ils jugent cela souhaitable ou pas.
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