à l'exclusion de toutes les autres.
Le marché n'est pas une science exacte mais la représentation des positions des acteurs économiques. Il est à l'économie ce que la démocratie libérale est à la politique. Il ne repose pas sur le bon plaisir de l'utilité publique mais sur les contrats stipulés entre des agents libres et formellement égaux au regard de la loi.
En réalité, il est une sorte de plébiscite permanent sur la qualité et la quantité de l'offre et sur l'abondance de la demande. Ce n'est pas une divinité mais un forum où l'on débat sans cesse de l'activité et de la consommation. Les solutions d'avenir y sont testées et le bien commun résulte des choix personnels de chacun.
Pour bien fonctionner, un marché nécessite des législations puissantes mais constantes et opposables, respectueuses en fait des droits naturels de chacun. Ce règne de la loi est inspiré plus par la raison que par une volonté générale dictatoriale. Le contentieux se règle par un arbitrage organisé par la Cité. Tel était la vénérable mos majorum, la coutume des Anciens qui avaient renversé la superbe étrusque.
Un vrai régime libéral est économiquement et socialement efficace. Le rôle des institutions est d'assurer l'équilibre de traitement entre les citoyens. Cependant, dès lors que les accapareurs s'emparent indûment des richesses, le système se déglingue mais ça peut prendre des siècles. Peu à peu l’État devient un prédateur qui stérilise tout dynamisme. Et Alaric entre dans Rome.
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