Bonjour jejomau,

La mutation et non, bien sûr, la pure et simple "crise de l'Eglise" que nous connaissons et subissons encore plus depuis le début des années 1960 que depuis celui des années 1930 (ce qui n'est pas peu dire, sur le plan philosophico-théologique), est tellement diabolique qu'elle a donné naissance à un type humain sans précédent, et pour cause.

Il s'agit du clerc hier conciliaire, aujourd'hui inclusif et demain synodal, qui fonctionne

a) sur les conséquences d'une apostasie philosophico-théologique anti-thomiste, perceptible dès les années 1930, et d'une escroquerie liturgique et pastorale, observable à partir de 1945, chez certains clercs marxisants et teilhardiens,

et

b) sur le registre
- du déni désinvolte, face à l'ampleur de l'échec du Concile et de la faillite de l'après-Concile, notamment en Europe occidentale,
- de la domination despotique du contradicteur catholique traditionnel, notamment dans le domaine de la liturgie.

Comment se fait-il qu'un même évêque pratique, apparemment spontanément, l'intransigeance, uniquement en direction ou en présence de catholiques traditionnels, et pratique un catholicisme de complaisance ou de connivence au bénéfice ou à destination de tous ses interlocuteurs non catholiques ?

Apparemment, certains docteurs ou pasteurs néo-catholiques vivent très bien leur conformation fréquente, voire constante, à ce type humain, mais n'est-ce pas cela qui est le plus diabolique ?

Bon dimanche.

Scrutator.

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