Faites donc votre constat auprès de qui vous voulez, mais s'il vous plait pas avec moi. Vraiment.

Bien sûr que les témoignages se font dans un joyeux merdier liturgique. Bien sûr que les gens ne savent pas où on en est de la cérémonie au moment où on les invite à venir occuper La Tribune où ils arrivent, titubant pour la plupart, saisis par l'émotion, exposant leurs larmes, leur souffrance à l'assemblée entière. Soyons clair : on leur demander de se déshabiller moralement devant toute l'assemblée, avec toute la part de voyeurisme que cela comporte. (La thérapie de groupe n'est pas une solution pour tous.)
Alors, répondre par des arguments aussi légers que les vôtres, c'est fermer les yeux sur la réalité.
Quant à nous renvoyer sans cesse dans un rituel pavlovien façon Denis Crouan ou AVV-VVK au Rituel officiel, vous avez très bien que c'est parfaitement grotesque et prendre les liseurs pour des cons.
Versailles n'est pas la France et la France n'est pas Versailles.
Le type de scène que j'ai décrite j'y ai encore assisté il y a quelques semaines lors des obsèques d'un de mes cousins dans le cadre prestigieux et bourgeois de l'abbaye Saint Martin d'Ainay.
Je n'ajouterai à rien pour évoquer ce que j'y ai vu ou surtout ce que je n'y ai ni vu ni entendu par ailleurs.
Mais je peux affirmer y avoir aussi vu des enfants pleurer à transbahuter un lumignon sans même en comprendre le sens. J'ai aussi assisté au spectacle désolant d'une de mes cousines bredouillant, bafouillant, pleurant devant tous pour évoquer son frère.
A quelles fins ? Sûrement pas les dernières...

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