1 - sur l'étymologie de travail, contestée avec arguments par des linguistes titrés. Littré n'aimait pas ce sens, le petit Robert le prône ; voir le choix de ces deux dictionnaires conforterait l'idée que cela ne vient pas du trépied de contrainte (tripalium) et que c'est (encore) un cas de propagande moderne.
2 - Si, depuis la sortie d'Eden, les tâches sont fatigantes, donc peu agréables dans leur durée, il est faut de dire qu'il est nécessaire de souffrir par le travail. Ce n'est pas un ordre, un commandement, mais une simple constatation : ce qui n'est pas fait avec/pour/par Dieu est rude, raide, lourd, et pompant.
Mettre au monde un enfant à condition d'entendre et de suivre les mouvements de la nature est certes un gros effort, mais pas une torture.
3 - Je signalais les prêches du XIX° où des patrons productivistes, avides de leurs gains, expliquaient aux ouvriers que souffrir était inévitable, et même plus, que cela plaisait à Dieu de lui apporter une grande quantité de douleur ... Cette "théorie" pas divine du tout les arrangeait bien. On voit où cela a poussé nos sociétés.
Je mettrai plus tard des liens pour argumenter.
Avec mes bonnes salutations
Glycéra
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