Et il est plus intéressant que l'entretien donné par le jeune évêque de Troyes à KTO pour nous parler en phrases creuses ou ravies de la crèche et restructuration de la CEF, forme catholique du soviet avec La Croix pour pravda...
Oui, il y a des jeunes qui se tournent vers les pratiques traditionnelles sans être tombés dans la marmite...
Mais aussi à condition d'avoir l'offre à portée de main...
Il y a des dizaines de milliers de personnes qui iraient sans doute, s'ils en avaient la possibilité et l'occasion.
Mais on a peur aussi du succès et de la concurrence...
Le P. Minnerath ne l'emportera pas au Paradis, ni le P. de Kerimel.
L'archevêque de Tours a confirmé en juin, mais a-t-il dit, pour la dernière fois. Même pas honte.
On dirait que certains évêques imaginent que leurs derniers fidèles font des actes du concile des sujets de conversation au coin du feu. Pour certains vieux de gauche, oui, mais pour les autres, ja-mais.
Espérons que Bayonne ne soit pas l'objet d'une visite provinciale fraternelle, histoire de chercher la paille dans le séminaire et les manières de faire de Mgr.
Quand on voit et qu'on écoute Mgr Aillet, on a envie spontanément de le suivre et de le soutenir, de s'engager derrière lui. Je pense aussi à Mgr Rougé. Pour d'autres, on se demande si cela va dérailler à la première minute ou à la prochaine réunion.
Pour ceux qui auraient manqué ce magnifique documentaire sur le séminaire de Bayonne et les propos très intelligents de Mgr...
Il fut le vicaire général de Mgr Rey et vient de la Communauté St-Martin (dont je rappelle aussi les propos affligeants du professeur de liturgie à Evron au sujet de TC).
Comme Mgr dit, la première sollicitude pastorale d'un évêque est de donner des prêtres à ses diocésains.
Je ne crois pas que cela soit partagé par tous les évêques... sans parle de ceux qui dégoûtent de s'engager dans leur diocèse ou qui persécutent les vocations qui ne cadrent pas. Il faudra que des historiens écrivent un jour au sujet des persécutions des évêques français après le concile, allant pleurer jusqu'à Rome pour mettre des bâtons dans les roues à des jeunes gens. J'ai des témoignages. Il y a aussi les cas de diocèses qui ont vu fuir les vocations pour des communautés ou Paris...
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