... sauf sur le salut des armes, bien sûr !

Mais c'est vrai que sacrifiant à l'idéologie marxiste, entre autres, une partie du clergé a voulu changer le monde plutôt que de montrer le chemin du ciel.
Certes il faut agir dans le monde, pour qu'il y soit moins difficile de prier, mais le but de cette action doit être d'ouvrir le chemin du ciel.

Faire d'un changement du monde matériel la priorité de l'action pastorale conduit à oublier la nécessité première de la prière, donc à perdre les moyens de se sanctifier et de résister à la tentation.
Vous avez donc raison : il y a un lien entre cette désaffection pour la question des fins dernières et les turpitudes d'une partie du clergé.

C'est vrai sans doute (mais Dieu seul connaît les consciences !) pour Mgr Santier, dont on n'a pas assez remarqué qu'au début de sa biographie il est question d'A.C.O. et de J.O.C.

Ceci dit, on a raison de vous faire remarquer que le mot "ordinaire" dans votre exposé le rend moins percutant.
Car il y a eu une époque antéconciliaire où une partie du clergé était ouvertement royaliste. J'ai eu la chance de rencontrer un curé traditionnel (ou classique) qui m'a avoué que dans sa jeunesse il pensait que ramener un roi à la tête de la France résoudrait tous les problèmes, mais qu'il avait vu ensuite combien c'était faux (1). Et je crois que chez certains membres du clergé extraordinaire il y a encore quelque chose de cette attitude sur le retour du roi, qui relève du changement du monde matériel.

Votre dévoué Paterculus

(1) Il s'agit du Chanoine Chaudesaigues, vers 1973. On parle de lui ici.

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