Et excellent film que The village.

Gare au moindre traitre qui ira trouver un remède à l'extérieur du village, il mérite la mort. Il faudra le courage d'une jeune femme amoureuse hors des liens du mariage !
On lui a fait peur depuis toute petite avec des choses qui étaient de pure invention, par quelques adultes... sans rapport avec la réalité et le passé (qui a été reconstruit).
C'est du même niveau que ceux qui n'aiment pas voir le pain retourné sur la table. Superstition.

Gare à ceux qui ne viennent pas tous les dimanches à leur place au même endroit !
Gare à ceux qui ont leurs enfants dans le public ou l'école sous-contrat !

Le tradi qui fait la leçon au prêtre bi-ritualiste...

Le cas dijonnais récent est assez troublant, car les liens qu'on aurait pu croire profond avec la FSSP (et la reconnaissance pour le travail effectué, pour la mise sous surveillance des prêtres boulevard Voltaire...), finalement ont été greffés très rapidement envers une autre fraternité. Peu importe le flacon, pourvu...

L'Eglise est largement moribonde en France quand on en vient à invoquer le nombre de scolarisés dans les écoles sous contrat, c'est qu'on racle les fonds de tiroir et qu'on a trop regardé "The illusionist" (avec une merveilleuse musique).
La caméra d'un ethnologue placée dans des milliers d'églises chercherait en vain la moindre agitation de toute vie catholique (et même dans certaines cathédrales en semaine).
Hier, dans l'église du village qui servait de port à Chambord : deux vieilles mauvaises à l'entrée de la nef, gloussant et piaillant, tenant une expo immonde de peintures représentant le Christ. Elles étaient là comme on parle au marché au poisson, avec les cheveux gris et l'air content de soi. Il y avait la présence réelle, mais cette église était laide et sale au possible, bordélique, avec des expos d'objets liturgiques anciens mal fichues, des pancartes à la main dont une qui disait que le célibat des prêtres voulut en 1127 (?!) servait à ne plus dilapider le patrimoine du clergé aux enfants. Pour ne pas heurter mes enfants, exceptionnellement, je n'ai fait aucune remarque aux deux folles, mais elles l'auraient amplement méritée.

Des groupuscules misent aussi sur cette disparition en jouant aux Jean Moulin en peau de lapin. Des batteries de vrais capucins et de vrais dominicains iront évangéliser par les chemins...
Le programme de l'alliance du Trône (lequel ?) et de l'Autel (orienté) est la seule planche de salut rationnelle, après la suppression souhaitable du droit de vote des femmes qui prépara la suppression du vote des non-catholiques traditionnalistes et du vote des hommes déclarés tels.

Recevoir la confirmation d'un évêque qui vous a dit que c'était la dernière fois, est aussi bizarre (aussi bien de l'évêque que des gens qui ont dit amen). Avec ordre de rejoindre les paroisses territoriales pour les futures confirmations ! Oui, chef ! Successeur des apôtres... Ben voyons. De l'évêque constitutionnel plutôt.

Heureusement que la Croix fait espérer dans les derniers presbytères : l'avenir est la théologie méditerranéenne ! Je connaissais le régime méditerranéen... Encore une marotte pour faire diversion. Et l'eau, c'est beau. L'Eglise de France et celle d'Italie peuvent commencer par affréter des cargos en direction des côtes africaines.
Autrefois, les évêques étaient les défenseurs de la cité, assurant la sécurité de leur cité puisqu'il n'y avait plus d'autorité publique.
Pour beaucoup, ils livrent leur cité à l'Altérité absolue.
J'aimerais qu'un romancier nous raconte un dialogue entre les évêques français de 1905 et ceux d'aujourd'hui. Cet été, un journaliste de Valeurs actuelles avait imaginé François annonçant sa démission à Benoît XVI, qui finissait par le convaincre de se maintenir.

Le caporalisme structurel dans l'Eglise, depuis les temps apostoliques ou presque, est criant quand on voit des évêques sucer la roue de François à la publication de son motu proprio, aux antipodes des vues de Benoît XVI. Si ce dernier était resté, ces mêmes évêques ne seraient pas révoltés en leur âme et conscience.
D'excellents prêtres sont contraints, toute leur vie, de se taire dans le presbyterium et à vivre en marginaux, souvent en souffrant des décennies sous la surveillance de prêtres et de laïcs dans un presbytère hostile. La liberté et la charité, c'est de la littérature.

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