- que l'on ne passe plus systématiquement les budgets de l'armée aux oubliettes.
- une prise de conscience de ses intérêts dans l'économie russe (c'est vrai pour l'Europe en général et pour l'Allemagne en particulier concernant les importations de gaz. Mais on peut aussi parler du pétrole, du charbon, des métaux, etc) et de la nécessité de s'en rendre indépendant.
- un réveil de certains face aux idéologies communistes ou eurasistes (encore faut-il pour cela être capable de juger objectivement des intérêts et intentions de Poutine. Comme vous dites, il ne défendra que les intérêts de la Russie - j'ajouterai "et accessoirement les siens propres")
Le "cas d'école" que vous évoquez est particulièrement symptômatique : Poutine sait très bien que l'Europe au sens large (et l'OTAN) ne réagiront pas, en tout cas pas par les armes. Il a donc les coudées franches. Les péroraisons de Macton n'y changeront rien. Et déjà les sanctions économiques prises contre la Russie se retournent contre nous. La Russie n'a pas besoin de nous, il faudrait enfin s'en faire une raison.
Quant aux "aspirations démocratiques" de l'Ukraine, je serai plus modéré que vous. Bombarder le Dombass pendant 7 ans n'était pas forcément très démocratique.
Cordialement
Meneau
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