Bonjour Jean-Paul PARFU,

Ce que vous appelez la deuxième Eglise n'aime pas tout le monde, mais aime sa vision de l'amour, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.

Cette vison de l'amour consiste souvent, par exemple, non avant tout à connaître les religions non chrétiennes comme elles sont vraiment, mais à aimer les religions non chrétiennes, à sympathiser avec elles, compte tenu de ce que l'on voudrait qu'elles soient, ou de ce que l'on voudrait qu'elles puissent finir par être, sous la conduite de toute une évolution et de toute une orientation.

La deuxième Eglise, pour reprendre votre expression, c'est la charité fraternelle sans la moindre correction fraternelle, ou c'est la primauté accordée au consensus fraternel, au préjudice de la primauté de la vérité paternelle, en ce qu'elle est inspirée par Dieu, qui est Esprit, Fils et Père.

Dans cet ordre d'idées, il va de soi que le catholique qui, d'une manière affichée et assumée, n'adhère pas du tout à la vision conciliaire de l'amour, est un peu l'homme à abattre, à exclure ou à isoler.

Bonne journée.

Scrutator.

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