Alors reste à savoir si on peut parler de loi quand un ordre est inique et contre le droit naturel même ?
Elle ne pourrait pas faire dans ce cas l’objet d’un commandement légitime. Car il ne saurait y avoir de véritable obéissance à l’égard d’un ordre intrinsèquement injuste.

Face à un abus de pouvoir il est légitime de résister. Il ne s'agit pas de désobéissance car c'est toujours un péché, mais il s'agit de résister à un ordre illégitime. Car il y a ce devoir face à l'abus de pouvoir, à l'iniquité, aux injonctions désordonnées...
Nous demeurons en obéissance à l’Eglise de tous les temps, à tous les papes qui ont célébré cette messe. 
L’Eglise n’est pas simplement maintenant, l’Église est de tous les temps. Les fidèles et les prêtres gardent le droit à une liturgie qui est la liturgie de tous les saints, depuis plus d'un millénaire. Le Saint-Siège n’a pas le droit de supprimer un héritage de toute l’Église. Ce serait un abus, même de la part d’un évêque. 
L'autorité des Pasteurs dévoyés est usurpée quand ils s'en servent pour faire le mal plutôt que de gouverner le troupeau qui leur est confié avec sagesse et charité. Elle s'évanouit au moment même où ils l'utilisent contre le but pour lequel elle a été établie.

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