Bonjour Léopardi,
Il n'y a là aucun mystère, et Benoît XVI n'a pas eu le choix.
Souvenez-vous des pressions financières et judiciaires subies par le pape Benoît XVI, à partir du début des années 2010.
Souvenez-vous aussi du mémorandum des théologiens germanophones de début février 2011, et de la volonté de ces théologiens de réactiver l'esprit de la Déclaration de Cologne de janvier 1989.
Souvenez-vous également d'une expression assez étrange de Benoît XVI, dans une lettre écrite à propos d'Assise 2011, et dans laquelle il laisse entendre qu'il a accepté d'aller à Assise, en 2011, presque contraint et forcé.
Cette démission à révélé que Benoît XVI n'avait pas préparé sa succession, et c'est là son côté négatif, mais elle a aussi révélé ce qui arrive, quand on élit pape un cardinal qui ne se contente pas de la réconciliation conciliaire entre le catholicisme et la modernité, mais qui entend bien aller le plus loin possible, en direction de la subordination de l'Eglise catholique à la mondialisation et à la postmodernité, et c'est là, en un sens, son côté positif, car désormais chacun peut se positionner pour ou contre une "stratégie" qui, pour ainsi dire, est néo-catholique post-conciliaire d'une manière affichée, assumée et imposée avec un autoritarisme, une désinvolture, une hétérodoxie et un humanitarisme dignes d'un vicaire général des années 1960-1970.
Bonne journée.
Scrutator.
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