un contempteur des applications du concile en France.
Il est troublant qu'il recevait des séminaristes ou de jeunes religieux à la maison, pour recevoir ses conseils, alors qu'il n'était qu'un simple laïc...
Des grands lecteurs de Green, je trouve qu'il aurait dû néanmoins brûler ces manuscrits ou comme Morand, demander de ne les ouvrir que bien plus tard... Plus de trente ans.
Il est enterré en Autriche avec son fils adoptif, qualité qui ne trompe pas les lecteurs de Green. Dans une église, car on le lui a refusé en France.
Les donneurs de leçons et les bégueules se signeront en refusant de lire ce grand écrivain par ailleurs catholique.
Il n'a pas laissé ce journal-ci dans le but d'édifier et de montrer qui il était. Ses lecteurs avaient assez de matière pour devenir.
Merci Jean Kinzler d'avoir attiré notre attention sur cet article, qui aurait pu tout de même classer l'écrivain parmi les convertis hostiles à la nouvelle messe.
Bruckberger en était un autre, et vivait avec une femme.
Nous avons nos contradictions, et pas qu'un peu.
Quand on a trouvé comme titre d'un journal "Ce qui reste de jours", on peut dormir tranquille.
Je reconnais que lorsqu'on lit Léautaud et un journal du même acabit, ou Matzneff (même avec une tradi en dernière date, qui l'amène à St-Nicolas et St-Eugène), on sait qu'on n'est pas en présence d'un catholique. Avec Julien Green, cela coince un peu. On n'est nullement obligé de lire ce journal-ci, d'ailleurs, pour connaître son oeuvre.
Il va plus loin que Mauriac dans sa critique des nouveaux prêtres et de la nouvelle messe. J'aurais un florilège à recopier qui me prendrait du temps.
Les tradis pourraient s'en inspirer.
Graham Greene a écrit des romans catholiques magnifiques sur la grâce. Sa vie privée est autre chose.
"La symphonie pastorale" est un très beau roman de Gide. On n'est pas obligé de l'expliquer à des enfants au caté. D'autres diront que l'index et que les histoires de pasteur protestant sont à proscrire. Tant pis pour eux. Ils ne doivent lire que des Martine à la ferme.
Green était profondément triste. Il faut avoir du coeur pour l'apprécier.
21/9/1968 : Le bénédictin de l'autre jour me disait que les protestants depuis le concile n'avaient pas fait un pas vers nous, mais riaient et disaint : "il vous a fallu quatre siècles pour la faire, votre Réforme, mais vous y voilà !" En Hollande, selon lui, certains catholiques exigent de leur curé l'assurance écrite et formelle qu'il croit à la Présence Réelle.
28/11/1968 : Ce matin à l'église, un prêtre a comparé la messe à une automobile, la carrosserie formant l'ensemble liturgique et le moteur le Canon. Voilà comment on parle aujourd'hui.
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