Pour Ozanam, j'ignore je ne l'ai pas lu.
Cholvy sauf erreur n'en parle pas. Pour l'avoir connu un peu, l'idée de "justifier" une appellation aussi biscornue ne lui aurait pas traversé l'esprit.
Poulat, je parlais de lui, se bornait à expliquer - pas justifier - l'utilisation de la formule dans un contexte de déchristianisation active par la IIIe République et comme réplique de l'Église de France pour unir la fidélité au catholicisme et le patriotisme français, là aussi dans le contexte du nationalisme montant post défaite de 1871.
La formule n'a aucune justification historiquement parlant, c'est évident et n'appelle pas grande dissertation. Si le christianisme était né sur les rives de la Seine, de la Loire ou du Rhône cela se saurait non ?
La zone géographique progressivement constituée en France a-t-elle été le coeur exclusif de la chrétienté antique ? Non évidemment. Au Moyen Âge ? Pas plus que le Saint empire romain germanique, les Espagnes, le Portugal, l'Angleterre, la Suisse ou les divers états italiens.
Oui le "Roi Très Chrétien" (France) a été un souverain catholique de première importance à compter du Moyen Âge mais avec d'autres. Il n'était pas seul à intervenir dans les élections papales par ex. Le concile de Trente doit bien plus à la participation "italienne" et espagnole qu'à celle des Français autre exemple.
Comme je l'ai écrit ci-dessus, la France a vraiment été pour un grand XIXe la fille sinon aînée mais première pour la Mission. Au moment justement où la formule émerge.
Objectivement, sortie de son contexte polémique "la guerre des deux France" (Poulat), et mise à part la question de la Mission, la formule n'est pas justifiable.
Si tel était le sens de votre question.
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