Paul VI n'a évidemment jamais affirmé qu'"au culte du Dieu qui s'est fait homme nous avons substitué le culte de l'homme qui s'est fait Dieu". Il a simplement précisé, dans le discours de clôture, qu'au lieu de proférer des anathèmes, la première s'est penchée sur la seconde selon le modèle du bon samaritain.

Ce qu'a dit Paul VI:

La religion du Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion (car c'en est une) de l'homme qui se fait Dieu.

En disant "C'en est une" quelle est cette religion de l'homme qui se fait Dieu ? Une religion comme une autre ?

Quant au bon samaritain qui soigne les plaies du malheureux attaqué par des brigands, elle appelle aussi d'autres passages de l'évangile comme "celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné" "Celui qui m'aime c'est celui applique mes commandements". "Allez enseigner toutes les nations". La mission d'enseigner et l'apostolicité de l'Eglise font partie de sa constitution. Le bon samaritain est la figure du Christ qui soigne l'âme abîmée par le péché. Mais impossible pour Lui de soigner sans la foi. Il est clair que porter assistance aux blessés qu'ils soient croyants ou non est un devoir de charité. Mais sans la foi impossible que les péchés soient remis. Or les péchés sont bien plus terribles que les blessures corporelles.

     

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