Ce que vécurent Daniel Cordier et bien d'autres reflètent la démoralisation générale de la France de l'époque où tout était corrompu.
Le Travail était envoyé en Allemagne (indemnités puis STO).
La Famille était livrée par wagons entiers se faire gazer à Auschwitz.
La Patrie était humiliée par l'occupant et un régime d'opérette.
La deuxième DB, où un Jean Gabin côtoyait des républicains espagnols, s'était battue comme un lion en sauvant l'honneur français. Face aux traitres engagés dans la Waffen-SS, l'armée privée du NSDAP, que faire? Au vu des complications, le général Leclerc préféra détourner le regard et laissa ses hommes, citoyens d'une France libérée, en décider sur le champ. Je n'ose imaginer leur rage de voir des compatriotes dévoyés dans un combat pervers.
De ce que je sais d'une des filles du libérateur de Paris, c'est une dame catéchiste de paroisse dont l'enseignement passablement traditionnel est particulièrement apprécié.
Quant aux opinions de Mgr Lefebvre sur les aventures politiques argentines, elles relevaient sans doute plus du bon mot, de l'opportunisme et d'un atavisme à préférer les Franco et les Salazar à autre chose. Ces illusions perdues se sont noyées au large des îles Falkland. God save the Queen!
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