ou plutôt les Français.
Pie XI a commis la bêtise de condamner l’Action Française pour la remplacer par l’Action Catholique. Vu d’Italie, ce mouvement semblait être une sorte de fascisme gaulois. Or, l’antirépublicanisme de Maurras s’attaquait à l’État pour défendre les communautés naturelles qui portent la personne humaine: famille, terroir, arts et métiers ainsi que la Religion. Bien des maurassiens défendirent glorieusement la Patrie de la liberté: le maréchal Leclerc, ultime preux de France, en est la quintessence. Tout le contraire de la devise de Mussolini: « Tout dans l’État, rien hors de l’État, rien contre l’État ! »
Le Saint-Père vient de tomber dans le même panneau. Le mouvement traditionnel est né en France: ce n’est pas pour rien que Mgr Lefebvre était de ce pays. Vu d’Argentine, les tenants de l’ancien rite rappellent sans doute le triste temps des régimes autoritaires latino-américains. François est un (jeune!) péroniste revendiqué que ses vieilles furies remontant à la dictature poursuivent encore.
Or, dans le Tradiland et notamment hexagonal, l’enjeu est celui de la liberté des communautés d’organiser leur vie chrétienne localement pour l’édification des fidèles. La vieille manière porte du fruit? Va pour la vielle manière! Paradoxalement, la démarche synodale, l’investissement des laïcs et les écoles de prière, tous sujets promus par Vatican II, trouvent une application remarquable dans ces communautés résistantes. Certes, ce n’est pas dans le style qu’on aurait pu penser mais les objectifs y sont largement atteints.
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