La grande controverse porte aussi sur la notion de "nature", peut-être plus que sur celle de "surnature". Pour BONINO, de LUBAC a repris pour argent comptant la notion de nature, mais entendue par les modernes. Pour cette raison, il va "miser" le surnaturel. L'idée est qu'entendue correctement, elle ne correspond pas à celle des modernes. C'est là que la critique contre LUBAC est pertinente.
Mais la difficulté est qu'il peut aussi y avoir des impasses avec un certain "naturalisme", qui peut-être fait l'impasse sur la grâce et sur l'intervention de Dieu qui reste libre et qui nous échappe.
La grande réponse sera de savoir comment articuler cette distinction, qui reste nécessaire et dont la négation peut déboucher sur des impasses (une des conséquences peut résider, hélas, dans la négation du péché), tout en évitant une nature livrée à elle-même et imperméable à la grâce. Peut-être que l'Eglise tranchera en affinant sa doctrine et en la précisant... Un jour certainement.
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