Physique quantique : elle dit bien que l’observateur influe sur l’observation, elle dit aussi que la « science » ne peut mesurer que ou l’une ou l’autre chose quand il y a multiplicité des modes opératoires de la chose observée. Ex : ou corpusculaire ou informationnelle.
« La science » est-elle principe (initiant, créateur) ou bien résultat des cogitations menées après l’observation de la réalité ? Jamais « la science », même traditionnelle n’a prétendu être auteur des choses, ni visibles, ni invisibles. Parallèle avec le dogme qui n’est pas principiel, mais résultant, après l’observation de la déviance hérétique.
Les traditions venues du savoir direct des premiers hommes qui étaient en contact avec Dieu disent bien cette notion de centre à la fois relatif, local, et immense, général. Cela ne s’exclue pas. Ces traditiosn sont restées vivantes, et on en trouve encore des sources vivantes, des résurgences dans le « bon sens » de ceux qui observent en toute simplicité, pureté de regard, sans être voilés, limités par une volonté de cumuler les livres et les formules fabriquées par les savants-sachants-dogmatiques enseignants « leur » savoir acquis. Eduquer (ex-duco) ce n’est pas enseigner, c’est conduire plus loin que ce qu’on contient soi-même, pour peu que le disciple y aspire et s’y exerce.
La physique et a méta-physique sont jumelles. Ainsi de toutes les richesses vues dans les symboles qui parlent et signifient de l’intérieur d’eux-mêmes ces deux sens. La physique « quantique » (quantitable donc) et la spiritualité (au-delà du visible pesable) en sont les quasi-icônes. On n’adore pas l’icône, mais le sens qu’elle montre, la direction où elle nous emmène. La physique quantique et ses équations étranges pour les euclidiens, algébristes ou cinéticiens parle de cette autre réalité, elle parle aussi de l’homme, de son esprit, de sa composition interne et de son sens de vie. (Ex Vadim Zeland et sa trouvaille pour aider l’homme à retrouver son centre)
Le centre ? Jésus a dit où il est : au cœur de l’homme. Les traditions le disent : Dieu, pour être sûr de rester à la fois accessible partout et à chaque respiration, et pour se mettre à l’abri des limitations contrôlantes des orgueilleux, s’est caché : au cœur de l’homme. Là est le centre. L’homme à l’image de Dieu, destiné à devenir un dieu, participant de Dieu, « comme » Dieu est donc un centre. Chaque homme en est un, centre de son univers, ce point d’où il observe. Dieu a voulu cette responsabilité intrinsèque, cette disposition ontologique de la créature faite à Son image, à Son modèle.
Dieu est à la fois le centre de notre vie, son sens, sa direction, et notre liberté puisqu’Il nous a fait centre de notre vie. Avec pour tâche d’amener notre (minuscule) centre au centre de Son Cœur.
J’ai beaucoup aimé le rappel des deux foyers. Comme en astronomie où les trajectoires ne sont pas des cercles (à un seul centre), mais des ellipses, à deux centres, nommés foyers. Et si Jésus parle « en paraboles » c’est aussi significatif de ces foyers qui ouvrent sur l’infini, en rayons parallèles capables de se concentrer et de chauffer le foyer qu’est notre cœur. Pas un hasard non plus que « parler par hyperbole » nous éloigne à tout jamais, de plus en plus quand on s’obstine. Les matheux savent-ils tous voir cela ?
Oui, la physique a beaucoup à nous apprendre, elle est la lecture du livre de la Nature, qui est un livre divin, qui a commencé à nous enseigner dès que nous avons commencé à vivre, et qui parle de Son Créateur et de notre rayon pour retrouver ce centre, quand on cesse de courir à la circonférence des choses, ou pire de se vanter d’accélérer sans cesse, en « progrès » qui se perd sur sa spirale, s’écartant à jamais de son centre.
La quantité n’a jamais fait la vérité.
Je trouve étrange ce mot de « quantique » …
Mais je me régale de parcourir ce que j’y devine. Ce que j’y divine. Et ceci me centre mieux que tous les traités de morale ou de débats catéchétiques si souvent scolaires ras de sol.
Je préfère la contemplation aux dissertations … mais je suis aussi ravie d’approfondir parfois, et remercie ceux qui ont nourri cet échange !
Glycéra
PS : le sujet n’a pour moi rien à gagner de disputer de géométrie des astres ou de capacité de vie sur mars… C’est s’égarer, se coller sur une voie de garage, et plus on y entre en fonçant, plus on se fracasse au buttoir de bout de rails.