J'ai, hélas, avec beaucoup de peine, entendu une belle-mère, dire "Ah non, pas allaiter ici, et puis c'est un geste bestial.
Pauvre dame, j'en aurais pleuré pour la jeune mère à qui s'était dit, et qui était mon amie.
Ceci est de la pudibonderie, de faire l'ange pour ne pas être (vu comme) bête.
J'étais timide, très. Et n'aurait jamais imaginé allaiter autrement qu'en allant me "cacher" dans un coin, seule. Un peu d'exclusivité possessive aussi avec "mon" bébé.
Heureusement, mon époux était tout autre : et nos enfants ont bu, souvent au dessert, à la table familiale, sans que je sois gênée ni sentie comme envahie.
J'avais compris que le geste est beau.
Qu'il vient de Dieu, et qu'il est agréable à tous.
J'ai aimé aussi la confiance de nos filles et belle-filles, qui ont spontanément fait de même. Elles avaient compris avant moi.
Et que diriez-vous, jolie demoiselle, de voir certain Christ en croix médiéval, où le sein gauche de Jésus envoie un jet de lait ?
L'impudicité est dans le regard et non dans le geste de Dieu qui nourrit ses petits.
Dieu est maternel ; paternellement maternel précise St François de Sales.
Pur (en chimie) = sans mélange
Comme Simple
Pudeur est beau, divin.
Allaiter est divin, selon la demande de Dieu, qui a souhaité ainsi être nourri, continuer de recevoir de sa mère, jusqu'à ce qu'il ait des dents.
L'autonomie d'un petit, fut-il l'Homme, se fait par étapes.
Bien à vous
Glycéra
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