Vous écrivez : "il ne dit pas que la contrition imparfaite (motivée par la seule crainte de l'enfer) n'est pas une contrition suffisante pour recevoir validement l'absolution."
Oui, il l'écrit, lisez bien le chapitre 10 de son ouvrage que j'ai mis en lien :
Il commence par expliquer que la contrition imparfaite comporte deux conditions :
- la honte du péché
- la crainte du châtiment.
Puis il distingue deux sortes de "crainte du châtiment" :
- la "crainte filiale"
- la "crainte servile".
Et enfin, il distingue deux sous-catégories de la "crainte servile" :
- la "crainte simplement servile"
- la "crainte servilement servile".
Il définit cette dernière comme la crainte du châtiment sans la haine du péché ; "l'amour du péché vit toujours dans le cœur du pécheur", et il conclut :
"Quelle sorte d'attrition est requise [pour la validité de l'absolution] ? — 11 est évident que la crainte servilement servile, celle où le pécheur garde toutes ses attaches au mal qu'il a commis, ne suffit pas pour le justifier, même avec le sacrement de Pénitence. IL NE S'AGIT DONC ICI QUE DE LA CRAINTE SIMPLEMENT SERVILE".
En résumé, selon le Ch. Boulanger (et ce n'est pas une opinion qui lui est propre) : un pénitent qui ne regrette son péché QUE par la crainte du châtiment n'est pas dans la disposition lui permettant d'en être absous.
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