Il est vrai, à vous en croire, qu'autrefois - bien avant la "crise de l'Eglise" - les églises ou les cathédrales ne pouvaient pas être la poie des flammmes ou victimes des calamités naturelles. C'est que les évêques jusqu'au début des années 60 étaient impeccables...

Rappelons d'abord le "saccagement" des églises par les Protestants au XVIe siècle. Le modernisme n'avait pas encore fait son apparition.

Ensuite, de nombreux édifices sont ravagés par des catastrophes non imputables à l'homme.

Ainsi, la cathédrale Saint-Etienne d'Agen détruite par un séisme en juin 1620. Elle ne se relèvera jamais de cette première destruction. La Révolution, en la cédant à un particulier, la transforma en carrière de pierres.

Pour la cathédrale de Cambrai, on note pas moins de 3 incendies: un premier dans les années 1060, le second en 1148 et un troisième en 1161. La cathédrale gothique fut affectée au culte constitutionnel, puis vendue après avoir été transformée en magasin à grains. Elle termine comme carrière de pierres. Rien que de très classique...

Plus original: le sort de la cathédrale Saint-Etienne de Besançon. La cathédrale, dont les travaux de construction s'étalèrent de 1033 à 1085, fut démolie pour faire place à la citadelle de Vauban.

Les exemples de ces destructions abondent tout au long de notre histoire; et les hommes d'Eglise n'étaient pourtant pas pires que ceux de notre époque.

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