J'ai même de l'estime pour le bonhomme qui a pris des risques en conscience contre le sacro-saint principe de précaution souvent paralysant dans nos sociétés. On dit parfois "ils ont les mains pures, mais ils n'ont pas de main", on ne peut pas lui faire ce reproche.
Je ne suis pas qualifié pour juger de ses résultats, ni en négatif, ni en positif, donc excusez-moi de ne pas participer totalement de l'engouement général. Lui-même, je pense qu'il est sincère là-dessus, ne veut pas être jugé à l'aune de mouvements passionnels, mais sur la valeur scientifique de son travail.
J'ai bien fait la différence entre sédation et euthanasie, car cela n'a rien à voir en réalité.
Dans l'affaire Vincent Lambert qui n'était pas en fin de vie et que l'on a euthanasié, ce n'est pas la sédation profonde sous midazolam qui a causé la mort, mais l'absence d'hydratation.
Quand les doses sont très élevées et associent un analgésique fort (cocktail lytique) pour alléger les souffrances, la frontière est parfois très floue. Tout dépend de l'intention poursuivie : CEC 2279 "L’usage des analgésiques pour alléger les souffrances du moribond, même au risque d’abréger ses jours, peut être moralement conforme à la dignité humaine si la mort n’est pas voulue, ni comme fin ni comme moyen, mais seulement prévue et tolérée comme inévitable."
L'euthanasie franche sous la forme d'un suicide assisté avec des barbituriques comme pratiquée en Belgique sort encore de ce cadre et est moralement inacceptable.
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