de soupçonner son prochain d'avoir de mauvaises intentions? Vous sortez ça de quel manuel de casuistique? Par exemple, si une femme constate qu'un homme se met à la regarder avec concupiscence, elle n'a pas le droit de se dire que cet homme a sans doute de mauvaise intentions sur elle, et qu'il vaut mieux qu'elle fuie sa présence? Désolée, mais alors la vertu de prudence n'a plus aucune utilité.
C'est pareil pour l'Eglise: si on constate qu'un homme semble avoir un regard suspect sur sa conservation et son unité, notre devoir est de le faire savoir, ou du moins, nous avons le droit de nous en alarmer.
Quant au subjectivisme, d'une part je l'assume, d'autre part vous prenez effectivement les lignes les plus subjectives de mon argumentation, en "oubliant" totalement les questions que je pose par rapport à la légitimité de cet archevêque, à ses intentions réelles qui ne sont pas claires: je ne les invente pas, ces intentions, je les remets en question.
Je revendique le droit de n'avoir pas confiance en quelqu'un. Je n'ai aucune confiance envers Mgr Vigano. Plus il parle, moins je le supporte. C'est un illuminé qui n'a pas supporté d'avoir perdu sa place. Et je tiens à dire que nous n'avons pas besoin d'interview supplémentaire dans le Dies Irae de la part d'un type qui ne crie pas sur les toits le genre d'apostolats qu'il fait. Qu'il redevienne curé de paroisse: on en a besoin. Verba volent, facta manent. Qu'il arrête de gloser, et mette la main à la pâte, au lieu d'enregistrer les conversations qu'il a avec le cardinal Sarah.
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