Merci pour ce que vous avez écrit : oui, pour les victimes, il peut y avoir quelque chose d'insultant à se voir proposer de l'argent, comme si l'argent pouvait remplacer ce qui leur a été volé lorsqu'elles étaient enfants.

Cependant, il me semble que les Foyers de Charités pourraient proposer de prendre à leur charge les frais de soins psychologiques des victimes qui auraient besoin d'une telle prise en charge.

Surtout, la réparation qui peut être offerte aux victimes, j'ai presque envie de dire la seule qui vaille, c'est une réelle réforme, qui redresse ce qui ne va pas, et qui mette en place des garde-fous pour que ce qui s'est passé n'arrive plus. Cela passe par une profonde réflexion sur l'exercice de l'autorité dans les communautés religieuses, car bien souvent, l'abus sexuel est possible parce que le fondateur ou supérieur est entouré d'une sorte d'aura, qui s'accompagne souvent également d'abus de pouvoir et d'abus spirituels divers - et le rapport de la commission d'enquête souligne que c'était le cas des Foyers de Charité.
A cet égard, le livre récent du prieur de Chartreuse est très éclairant.

Et si cela doit coûter sa béatification à Marthe Robin, tant pis. De toute façon, ça n'est pas comme si on pouvait en faire un modèle de discernement, vu ce que sont devenues les communautés dont elle a conseillé les fondateurs...

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