Bien d'accord avec vous, cher Luc Perrin. Je ne suis qu'historien amateur, mais j'ai eu les mêmes réactions que vous.
Le Cardinal Faulhaber avait vu dès l'origine qu'il convenait de réexaminer la doctrine du rapport à l'Etat.
Il était bien difficile de le faire à chaud, évidemment !

Passer sous silence l'action du Bienheureux Clemens August von Galen montre bien qu'on a voulu n'instruire un dossier qu'à charge.

Que les nazis aient employé un vocabulaire religieux dans leur lutte contre les bolcheviques n'a rien à voir avec les autorités religieuses, et d'autant moins avec les autorités catholiques, puisque les catholiques étaient minoritaires par rapport aux protestants.

Et à partir de quand a-t-on su qu'il y avait extermination des juifs ? Officiellement on les regroupait pour leur trouver un homeland dans les territoires conquis vers l'Est. Très peu de juifs ont pu s'enfuir des camps, et leur premier réflexe n'a sans doute pas été d'aller trouver justement les évêques catholiques.

Mais je m'amuse en découvrant que les évêques allemands d'aujourd'hui dénoncent le silence de leurs prédécesseurs à propos de "la protection du mariage et de la famille", et du "lien de l'obéissance à la conscience".
Alors, ça y est ?
Ils vont renoncer à donner la communion aux divorcés "remariés" ?
Ils vont défendre bec et ongles l'objection de conscience des personnels soignants par rapport à l'avortement et la contraception ?
Ils vont cesser d'avoir un comportement "ambivalent" par rapport à l'Etat gagné par la culture de mort ?
Bravo !
C'est vraiment très positif !

Votre dévoué Paterculus

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