Le Prof. de Mattei dit notamment : "L'événement le plus symbolique et paradoxal est peut-être la fermeture du Sanctuaire de Lourdes, un lieu par excellence pour la guérison physique et spirituelle, qui ferme les portes, de peur que quelqu'un ne tombe malade en allant prier Dieu pour sa santé."
Ce sont les lois naturelles qui entraînent que le brassage des personnes en un même lieu, provoque une diffusion puissante de l'épidémie.
Alors, est-ce que le fait que ce soit pour prier que l'on se réunit suspend cet ordre de nécessités naturelles ?
En outre, il est moralement autorisé et parfois demandé de prendre un risque mortel pour soi-même ; mais dans cette problématique de l'épidémie, on ne peut séparer le risque pris pour soi-même du risque pris pour les autres.
Est-ce que, comme le dit le professeur, interdire les rassemblements dans les églises qui entraîneraient la diffusion de l'épidémie doit être qualifié de persécution de la foi ? Il y a persécution lorsque la foi est visée. Que les autorités publiques et éventuellement des évêques sous-estiment l'importance des sacrements et qu'ils les mettent au rang de tout autre activité est une chose, mais dire pour autant que la foi est persécutée me paraît faux.
Même si une catastrophe est de fait un châtiment divin, le croyant n'est pas pour autant autorisé à se considérer comme le bras de Dieu qui n'a donc pas à se soucier de répandre le fléau.
Pour ce qui est de Jean XXIII, j'ai été intéressé d'apprendre ces paroles qu'il a tenues sur les châtiments divin, malheureusement il a beaucoup contribué au mépris du risque des châtiments divins par sa condamnation "des prophètes de malheur" ; et c'est cela qu'on a retenu de lui.
Les précautions et les remèdes naturels, que l'on se doit d'utiliser, ne remplaceront pas la foi, la prière, le sacrifice, qui restent ultimement le plus important.
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