Bonjour Scrutator Sapientiæ,
En effet, Vatican II m’a révélé, comme sans doute à beaucoup d'autres, que ce que l'on croyait comme acquis et irréformable était attaqué et remis en cause, un peu comme l’on ne sait ce qu’est le bonheur que le jour où l'on est confronté au malheur, à la maladie.
Je me suis alors découvert "tradi", et donc anti-conciliaire, en constatant les dégâts causés en son nom dans ma paroisse, tant dans la liturgie (un changement chaque dimanche) qu'au catéchisme (ou, par exemple, on s'interrogeait sur l'existence de l'enfer, etc.)
Il faut dire aussi qu'il y eut quelques années plus tôt, je m'en souviens encore, ce jeudi 9 octobre 1958, sans doute le jour le plus triste de ma vie de catholique, ayant alors eu mystérieusement, à 10 ans, le pressentiment de ce qui allait suivre...
Oui, grâce ou plus exactement à cause de Vatican II, j'ai pris conscience que la foi était un combat de tous les instants, qui ne cesserait qu’avec la mort, et que ce combat, je n'avais pas le droit de le déserter.
Car, depuis ce concile, quelque chose dans l’Église ne tourne plus rond et rien ne sert de se voiler la face ou de se rassurer à bon compte en essayant de (se) convaincre que Vatican II est dans la Tradition de l’Église : il suffit par exemple de comparer Nostra Ætate et Dignitatis Humanae avec le Syllabus et l’encyclique Pascendi Dominici Gregis ou de s’interroger sur la canonisation de Paul VI alors que Pie XII n’est même pas béatifié...
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