... la discontinuité de la doctrine, de la Vérité objective, de la morale.
J'assume en revanche, et je soutiens fortement, la réforme de la pastorale, de la méthode, des initiatives missionnaires. J'accueille avec joie l'herméneutique de la réforme dans la continuité, selon l'expression de Benoît XVI, que beaucoup ont malheureusement transformé en herméneutique de la continuité, ce qui n'a pas vraiment de sens.
Je n'habite ni à Varsovie, ni à Astana, ni à Philadelphie ni à Buenos Aires. Ces textes (sauf celui de Buenos Aires qui a une portée plus universelle) concernent ces Eglises locales et leurs membres, et d'éventuelles contradictions entre eux ne devraient pas nous concerner outre mesure.
La proposition condamnée par le Syllabus que vous citez vise le compromis avec le progrès ou le libéralisme, il vise donc des choses, des "philosophies"; aujourd'hui, là où il y a sans doute discontinuité, ce n'est pas au niveau des choses, mais au niveau de l'attitude envers les personnes. La proposition condamnée me semble donc très différente des propos du cardinal Kasper qui évoquent clairement un changement d'attitude.
Malheureusement, on cntinue de confondre le fameux "qui suis-je pour la juger (la personne)" du Pape François et un faux "qui suis-je pour juger (sous-entendu l'acte objectif)", créant ainsi la confusion, laissant par là-même l'impression que l'Eglise pouvait changer sur la doctrine.
En résumé, j'assume une certaine discontinuité pastorale ou d'attitude, mais pas doctrinale.
Me comprenez-vous ?
Ion
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