L'interprétation qu'avance l'article que vous citez a un certain caractère de probabilité : il s'agit vraisemblablement de provocations progressistes visant à dégager la voie en poussant les conservateurs au sens large à commettre des erreurs irréparables.
En revanche, j'hésiterais davantage à vous suivre quant au danger réel d'un schisme conservateur. Si l'on y regarde bien, au-delà de quelques laïcs actifs sur la toile, les oppositions sont dans l'ensemble d'une rare mollesse quand on les met en rapport avec la gravité objective de la situation (dépravation des mœurs, atteintes de plus en plus évidentes à la foi et à la morale chrétiennes, discours aberrants et de plus en plus ouvertement politisés, etc.). Les oppositions hiérarchiques franches, notamment, sont rares et elles aussi restent très mesurées.
C'est pourquoi le danger d'un schisme ouvert venant de la partie relativement saine de l'Église me paraît plutôt limité.
En revanche, il est clair que l'Église vit aujourd'hui dans une situation de schisme virtuel d'une ampleur proprement effrayante par suite de l'effondrement de la règle de la foi et de la discipline ecclésiastique, et il y a tout lieu de s'en alarmer, sans cependant cesser d'avoir confiance en Dieu, dont le bras ne s'est pas raccourci.
Peregrinus
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