Le chant grégorien est la prière chantée de l’Eglise universelle, et à ce titre il est le patrimoine des fidèles catholiques de tous les pays. Mais on ne peut cacher qu’il a des liens privilégiés avec le nôtre.
Certes il a son origine dans le chant romain. Mais lorsque, à l’époque carolingienne, celui-ci se répandit en Gaule et dans tout l'Occident, il se transforma et s’enrichit au contact des mélodies gallicanes anciennes et des théories modales importées de Byzance.
Cette synthèse, qui aboutit à peu près aux mélodies que nous connaissons, fut essentiellement l’œuvre des chantres francs, principalement dans les grands centres tels que Metz ou Rouen. Ainsi ce chant grégorien qui devint ensuite, peu à peu celui de toute l’Eglise (au moins de rit latin) doit-il beaucoup à nos ancêtres, ce qui constitue un premier lien avec la France.
On sait que depuis il connut une longue décadence de plusieurs siècles, et que sa restauration au XIXe siècle fut essentiellement l’œuvre de moines français, ceux de Solesmes. Aussi n’y a-t-il rien d'étonnant à ce que ce soit peut-être en France que le chant grégorien est le plus et le mieux chanté, tant par les monastères que par les laïcs. En ce domaine, comme dans d’autres, la France demeure la “fille aînée de l’Eglise”.
Cette constatation, faite sans aucun chauvinisme, doit nous inciter à conserver et faire fructifier cet héritage sacré qui nous a été transmis. Il faut donc se former au chant grégorien et rejoindre une chorale...
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