1) D'abord, les fidèles s'inquiètent davantage lorsqu'il s'agit de morale (et de bioéthique ; c'est moi qui l'ajoute) que lorsqu'il s'agit de foi ;
2) Ensuite, ces fidèles opposent François à Benoît XVI, Jean Paul II, voire Paul VI, alors qu'à bien des égards, François n'est que le point ultime de l'implosion de l'Eglise déclenchée par le Concile Vatican II : après la doctrine et la liturgie, on finit par s'en prendre à la morale. La morale vient en dernier, parce qu'elle est ce que les gens comprennent le mieux, par ses aspects anthropologiques concrets. Ils relèvent, en effet, de la loi naturelle. C'est donc ce qui est le plus difficile à modifier et on ne peut le faire qu'en dernier, que lorsque tout le reste a été détruit !
La FSPPX oppose ainsi, sur le fond, son traditionalisme au "conciliarisme conservateur".
Elle l'oppose, aussi, sur la forme, en expliquant que son traditionalisme est profond et sérieux, finalement respectueux des formes et de l'action de la Providence dans l'Eglise dans le temps, tandis que ce "conciliarisme conservateur" manquerait d'esprit d'Eglise à long terme et s'avérerait finalement contre-productif.
Sur ce dernier point, je pense, en ce qui me concerne, que toute critique argumentée de François est la bienvenue.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !