Bien sûr que le siège reste français, un traité franco-allemand n'aurait pas le pouvoir de changer la composition du CS de l'ONU.
Le fait, difficile à nier, que la diplomatie allemande cherche une place permanente à ce conseil pour être à la même table que les Cinq grands de 1945 demeure. Et la France se montre en ce moment très accomodante de ce point de vue : travail en commun des équipes ppur le temps où l'Allemagne siège au CS et définition comme une priorité de son admission comme membre permanent.
On peut remarquer de l'autre côté, qu'il n'est pas questoon.de chercher à remplacer le siège français par un siège de l'UE, ce qui je crois a été publiquement avancé par certains en Allemagne.
Cela vous coûte un bras d'admettre cela ?
Sur la CEDH, en effet un État signataire de la CESDHLF (Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales) peut décider de s'en foutre.
Il ne faudrait pas en déduire que la Convention n'a aucune importance en droit français.
S'agissant des condamnations par la Cour, elles ont de l'effet sur le législateur et le juge qui s'efforcent de s'y conformer.
Surtout, la Convention - comme tout traité - est directement applicable en droit français par les juridictions des ordres judiciaire (depuis 1975) et administratif (1989). Elle a l'effet singulier d'obliger le juge à vérifier que les atteintes que la loi française porte aux droits et libertés garantis sont proportionnées à l'objectif légitime poursuivi par le législateur. La Cour de cassation est de façon générale plutôt réticente à écarter le loi sur ce fondement, m'est ça lui arrive.
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