Cependant, il faut avouer que ce texte soulève de façon tout-à-fait pertinente un vrai problème : celui du secret de la procédure canonique. Il serait très probablement à souhaiter que ce secret, hérité de la procédure de l'inquisition, soit tempéré afin de garantir au mieux les droits des parties, et que la procédure canonique évolue dans le même sens que les procédures séculières. Cela ôterait en partie ce sentiment d'une justice ecclésiastique partiale et opaque, qui n'est pas à négliger.
Je vous rejoins à 100%. Savez-vous que le plaignant lui-même n'est pas informé des suites de sa plaintes, du jugement etc ? C'est délirant.
Et puis dans le cas qui nous intéresse ici (le Père Thomas), le secret pontifical fait qu'il est resté sous le radar pendant des décennies malgré sa suspense dans les années 50, qui n'a visiblement jamais été appliquée.
Le cardinal Marx disait à l'issue du sommet de février qu'il ne voyait aucune raison de garder le secret pontifical dans ces affaires-là et sur ce coup-là il a tout à fait raison.
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