Solidaires de notre époque la culture populaire a un certain rôle dans la formation de notre propre culture, les pères conciliaires ont voulu exprimer cette solidarité du début de leur constitution « gaudium et spes » :

« Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. » (N° 1)

Et dans cette culture populaire ce qu’on appelle le septième art a une place centrale où les divers courants de pensée trouvent un moyen d’expression sans équivalent.

Etant depuis l’enfance nourri aussi de cette culture je trouve facilement dans les œuvres cinématographiques des illustrations accessibles à tous de réflexions dont l’image est le support.

Toute proportion gardée l’exemple de notre divin Maître m’inspire, puisque souvent dans son enseignement il a recours à l’image. Souvenez-vous l’importance des paraboles.

Eh bien, ceci étant dit je me permets de faire un parallèle entre un film qui est considéré comme un de plus important dans l’histoire du cinéma et le pontificat de François.


Autant en emporte le vent

Ce film est analysé par bien des cinéphiles comme la plus grande histoire d'amour de toute l'histoire du cinéma. Il ne faut cependant pas négliger la place donnée au temps qui passe et à la nostalgie d'une époque perdue, souvent évoqué par Ashley et Scarlett elle-même.

Le titre d'ailleurs en justifie l'importance : Gone with the wind (emporté par le vent) désigne une glorieuse époque pour les sudistes, lumineuse, optimiste... « une civilisation emportée par le vent »

Voilà le point de convergence que je voudrai souligner entre la fiction et la réalité ecclésial : à travers la métaphore du vent, la fin d’une époque balayée par lui.

Quand on connaît la trame du film sur fond de guerre civile on comprend le sens de la métaphore dans le film ; il s’agit d'un vent violent, une véritable tornade qui détruit tout sur son passage.


Autant en emporte François

Bien qu’il n’emporte pas à lui tout seul la responsabilité de l’effondrement actuelle à l’intérieur de l’Eglise de par sa position il assume le rôle du premier auteur par ses actes et sa connivence affichée avec les pires destructeurs de la doctrine et la morale.

Un fait manifeste clairement cette réalité :

« Quant au Pape, le cardinal Brandmüller pointe non seulement chez le pape actuel mais également en partie chez ses prédécesseurs leur faiblesse quand il s’agit de combattre les courants de théologie morale selon lesquels « ce qui était interdit hier peut être permis aujourd’hui », actes homosexuels inclus. » (1)

Son style personnel abrupte et autoritaire prête à l’image du vent violent.


(1) Sandro Magister - Gomorrhe au XXIe siècle. L’appel d’un cardinal et historien de l’Église. - diakonos.be

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