L'idée qu'on puisse communier avec encore sur soi l'odeur du tabac et son goût dans la bouche me répugne.
Peut-être que l'Eglise devrait légiférer à ce sujet.
Votre phrase, monsieur l'abbé, me choque profondément.
Voilà le malheureux fidèle "fumeur" désigné à la vindicte de ses coreligionnaires comme un être tellement puant qu'un prêtre répugne à lui donner la Communion !
Avez-vous songé que, peut-être, ce fumeur invétéré est plus proche du Bon Dieu que vous-même ou que certaines autres personnes qui, elles, ont toute la bouche et la langue empuanties par ce qui en est sorti comme méchancetés, jugements téméraires, médisances, calomnies et j'en passe de tout aussi inodores -mais qui ne risquent pas, elles, toutes confites d'hypocrisie qu'elles sont, de vous soulever le cœur ?
Quant à la question du jeûne eucharistique : le plus important n'est-il pas de le considérer comme un temps pendant lequel on essaie d'abord d'être "propre"
dans sa tête et dans son cœur ? Le reste (le jeûne de nourriture) a moins d'importance.
SC
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