On entend souvent dire "Le Seigneur appelle, "il a la vocation ..."
Mais qu'est-ce que la vocation ? Ne peut-on pas nommer vocation et appel également un jeune homme qui a sa future profession dans le sang ?
Au sujet de la prêtrise, n'y a t-il pas une forme de mimétisme quand l'adolescent est en recherche de modèles ? N'y a t-il pas des jeunes hommes pieux qui, ne sachant rien faire d'autre dans la vie, trouvent là leur chemin ? D'autres n'y voient-ils pas une promotion sociale dans leur milieu ?
Au fil des ans et au fur et à mesure de mes rencontres avec des jeunes prêtres ou séminaristes, je me rends compte que ce n'est pas si clair que cela et qu'affirmer "il a ressenti l'appel" peut vouloir dire beaucoup de choses.
Je connais les réponses "discernement, reconnaissance de la vocation par l’Église" et autres, mais quand on est "testé" par des personnes qui ont fait le même parcours, il me semble difficile d'être objectif.
Outre le milieu porteur du 19ème il y avait à cette époque une profusion de vocations, n'était-ce pas un effet de mode sociétal? Les bonnes familles "donnaient" presque automatiquement un prêtre, parfois le garçon qui en sortait moins bien aux études: comme il était fils de notaire, de médecin, d'instituteur on lui trouvait sa voie et on ne pouvait, en principe, ne pas l'ordonner pour ne pas faire scandale.
Je recentre ma question: "Se sentir attiré par" est-ce un appel du Seigneur ? La vocation ecclésiastique n'est-elle pas parfois motivée ou dictée par des données existentielles ?
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