Que vous avez raison cher Candidus. J'aime beaucoup vous lire, tout comme Luc Perrin. Je ne suis pas psychiatre, mais vais essayer de trouver la solution.

La démence selon la définition, est un déclin des fonctions cognitives, de mémoire notamment, qui entraînent une perte d'autonomie. La maladie d'Alzheimer fait partie des maladies de démence.

Dans le cas de François, il ne me paraît pas évident que le problème central vienne de là, même si une cause plus centrale peut engendrer cette démence.

Il est à noter plusieurs choses :

- Autosatisfaction de Lui-même jusqu'au déni de ses faiblesses
- hypertrophie du moi
- Autoritarisme
- Face à une situation qui peut nuire à ses intérêts, il sait se cacher quand il faut, se montrer agressif quand il faut. Mais toujours pour lui-même.
- Délire de persécution quand il ne peut faire autrement que d'accuser le coup, et qu'on lui montre ce qui ne va pas: On ne l'a que trop vu récemment. Voir ici

Personnellement, je pencherais pour de la paranoïa :

Son caractère de « folie raisonnante », qui lui donne une apparence de normalité, la rend très difficile à diagnostiquer. Fondée sur l’idéalisation et la persécution, elle a pour antichambre la perversion.

Source

Car ça ressemble à de la perversion, mais en fait c'est beaucoup plus profond et moins brut que la perversion. Si le pape n'est pas homosexuel lui-même, il peut utiliser ce clan homosexuel afin de pouvoir être obéi dans ses délires.

A mon avis c'est l'interprétation du Concile Vatican II jusqu'à la rupture, qui peut mener à la folie: "L'Eglise du Christ subsiste dans l'Eglise catholique" selon le Concile. Les mots ont un sens. On ne peut pas contorsionner la vérité, sans en payer le prix. On finit par croire en ses propres mensonges, à moins d'avoir une interprétation correcte (et encore, il faudra un jour que l'ambiguïté soit condamnée clairement, comme le Bon Dieu qui n'aime pas être aimé à moitié, le voudrait, ce dont je suis sûr). Nier une seule vérité de foi et on n'est plus catholique, et on perd la foi. C'est très clair.

Staline était extrêmement paranoïaque. C'est un mécanisme de l'esprit afin que le mal que l'on commet ne soit pas trop visible aux yeux du patient. Le fait de dire "Je suis le diable" alors que le Vatican doit crouler sous les lettres venant du monde entier dénonçant le scandale de son silence, montre en fait un mécanisme de défense classique de délire de la persécution (paranoïa), et d'ironie, en vue du déni. C'est pour cela qu'il va aller jusqu'au bout. Non du fait de sa perversion, mais à cause de ses délires qui sont son refuge.

Voir ici

Les délires paranoïaques sont des états délirants chroniques, de mécanisme interprétatif et systématisé. La systématisation du délire lui confère un caractère extrêmement cohérent qui, associé à la conviction absolue et inébranlable du patient, peut entraîner l'adhésion de tiers. Ils se développent plus volontiers chez des patients présentant un trouble de personnalité prémorbide de type paranoïaque dont les principaux traits sont représentés par l'hypertrophie du moi, la fausseté du jugement, la méfiance, la psychorigidité et l'orgueil.

Plus ça va aller, plus le pape va se montrer atteint de cette pathologie, si je ne me trompe pas. La perte de mémoire que vous avez constatée ne vient que du fait du mécanisme du déni dans le délire de la persécution.

     

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