On dirait que vous découvrez le sujet ! Lisez la Lettre pastorale de Mgr Ravel pour une mise à jour précieuse, et il abord le silence des évêques pages 23-24, sous le titre éloquent : "la couverture" : Lettre pastorale de Mgr Ravel du 7 septembre 2018

Par l'expression : "il n'y a pas de cas isolé", je constate simplement qu'il y a de nombreux cas, et que le lien, c'est le silence coupable de la hiérarchie, pour "éviter le scandale", cf. pages 23-24 de la même Lettre pastorale.

Les évêques sont rarement eux-mêmes accusés d'actes scabreux, heureusement (mais quand même, aux Etats-Unis c'est effrayant cf. l'affaire McCarrick), mais la plupart du temps ce qui leur est reproché c'est l'indifférence, le manque d'empathie total, la mutation d'un prêtre prédateur de la paroisse X à la paroisse Y ; et d'avaliser les décisions de leurs prédécesseurs, cf. Mgr Barbarin à Lyon.

Les enquêtes ont eu lieu sur des décennies, depuis 1940 : oui, c'est donc une vision d'ensemble, c'est bien ce qui est effrayant ! Il n'y a pas un cas scandaleux isolé par-ci par-là, mais une proportion énorme de prêtres impliqués: 7% en Australie en moyenne par exemple.

On ne peut pas continuer comme ça à salir l'Eglise, les prêtres fidèles, les fidèles. Les évêques doivent donc nettoyer leurs écuries, c'est tout ce que je dis. Mais très rapidement : cela fait vingt ans que Mgr Pican a été condamné. Donc stop aux nièmes déclarations de pseudo-compassion envers les victimes. La vraie compassion, c'est la justice.

Et d'ailleurs comme malheureusement les évêques ne se bougent pas, sauf exception, la seule solution c'est que les procureurs s'autosaisissent ou soient saisis par M. Toutlemonde pour enquêter sur chaque diocèse.

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