La crise morale est en train de prendre des proportions gigantesques dans l'Eglise américaine. On assiste à un grand déballage : le cardinal McCarrick, ancien archevêque de Washington, a été démissionné ; d'autres cardinaux sont dans l'oeil du cyclone pour l'avoir vraisemblablement couvert dans l'accomplissement de ses turpitudes ; une enquête de la justice civile dénonce dans 6 diocèses de l'Etat de Pennsylvanie des milliers d'actes de "pédophilie" (je reviendrai sur le pourquoi des guillemets) de la part de plus de 300 prêtres pendant 70 ans. Bref, le sol se dérobe sous les pieds de cette Eglise.
On attendait la réaction de François qui avait promis d'être inflexible désormais concernant ces délits. Cette réaction vient d'arriver sous la forme d'une Lettre au Peuple de Dieu (ICI en anglais en attendant une version française).
Ce document réalise un exploit qui va encore alimenter les réticences des catholiques conservateurs américains à l'égard de François : pas une seule fois, le pape n'écrit le mot "homosexuel". Pourtant, toute personne qui n'est pas inféodée à ce lobby en est consciente : la crise actuelle n'est pas de nature pédophile mais homosexuelle. Un puissant réseau sodomite s'est constitué dans l'Eglise américaine, la plupart des séminaires et des centres du pouvoir ecclésiastique ont été infiltrés par des gays qui font preuve entre eux d'une solidarité qui évoque celle de la maçonnerie.
La preuve de cela ? Les chiffres relatifs aux actes de "pédophilie" : 81% des victimes sont des garçons et la majorité sont pubères.
Vouloir s'attaquer à cette corruption morale sans accepter d'en pointer la cause est certainement voué à l'échec. Benoît XVI avait pourtant indiqué la voie à suivre lorsqu'il avait interdit l'accès aux séminaires aux individus affectés de tendances homosexuelles, même s'ils vivent chastement. Personne ne l'a vraiment écouté et l'Eglise n'a pas fini d'en payer les conséquences.
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