Bonjour, bon dimanche et merci, Paterculus.
Je manque de temps pour développer ce qui suit.
Je suis de ceux qui pensent que nous sommes en présence d'un remplacement de "l'intégralisme personnaliste" qui a eu cours, globalement, de Jean XXIII à Benoît XVI, par un "inclusivisme périphériste" ad intra qui va encore plus que celui auquel Jean-Paul II a recouru, ad extra, dans le cadre du dialogue interreligieux, cet "inclusivisme périphériste" ad intra étant de nature à introduire, dans l'Eglise, une forme ou un type de croyance en un "latitudinarisme de jure", mais il est fort possible que le pape François ne veuille "quand même pas" aller jusque là.
Je suis bien d'accord avec vous, quand vous écrivez ceci :
"il me semble que l'ancien voulait que la contemplation précède l'action : c'est en connaissant la nature des êtres qu'on apprend comment se comporter vis à vis d'eux."
Mais je suis moins d'accord avec vous, quand vous écrivez ceci :
"Tandis que le nouveau pourrait bien être que la praxis précède l'idéologie."
Il me semble en effet qu'en l'occurrence, c'est la praxis ET l'idéologie qui ont tendance à se substituer à la connaissance et au réalisme, cette tendance ayant commencé à se manifester, dans l'Eglise catholique, après la fin de la seconde guerre mondiale.
Bon dimanche.
Scrutator.
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