Merci à tous ceux qui ont pris la peine de répondre.
Le but n'était pas d'être polémique, ni un "chrétien comptable" qui chercherait à se dispenser un maximum de ses obligations. J'ai présenté toutes les options de manière neutre, sachant que ce fil pourra être lu par des gens aux parcours divers, et même si sur le fond j'avais déjà un avis assez conservateur mais non tranché.
Je m'excuse envers ceux qui ont trouvé cette question inconvenante.
Mais la casuistique fait partie de notre religion (souvenirs de terminale) : malheureusement, tout le monde ne vit pas dans un monde simple, une famille 100% pratiquante, etc.
Il est facile de répondre "Messire Dieu Premier Servi" (souvenir de La Péraudière) et que la cause est entendue, mais dans la vie réelle, il y a des circonstances familiales qui rendent réels, pour de nombreux coreligionnaires, les cas de conscience casuistiques.
Bref, c'est bien pour cela que je n'avais pas donné un seul cas, mais posé une question générale pour recevoir des règles de discernement.
Merci à Candidus pour le rappel sur le "volontaire indirect" qui se rapporte bien au cas précis : comme vous dites, c'est le 4e point qui est important. Voir avec son confesseur, comme rappelé aussi, reste plus sûr. Disons que la question est résolue avec ces deux réponses.
Pour élargir :
La question n'est pas si anodine que ça. Car derrière cet exemple se trouve le vieux débat de la fin vs les moyens (voyage vs sainteté). cf. la réponse de Pol (faut-il moderniser les moyens d'apostolat ou de retraite pour toucher un public plus déchristianisé.. pour l'exemple cité par Pol, j'aurai tendance à dire que ce n'est pas approprié pour une retraite)
Il y a aussi la question de notre rapport à notre religion, juste milieu entre un rigorisme (à la musulmane et ses multiples règles et interdits), et un libéralisme omniprésent. (J'élargis hein, ca n'a rien à voir avec la messe du Dimanche, mais par exemple certains refusent d'aller au mariage d'un cousin un samedi parce que c'est une messe conciliaire)
Et il y a en creux la question de la messe traditionnelle vs messe conciliaire. Certains parmi nous considèrent que si par malheur (prenons l'exemple d'un baptême un dimanche matin de votre petit neveu au fin fond du Larzac), la messe traditionnelle n'est pas accessible, il ne faut pas aller à la messe conciliaire. D'autres pensent l'inverse. Je ne souhaite pas rouvrir le fond de ce débat, mais cela veut dire que ma question ne touche pas forcément que des baroudeurs : elle peut se poser en France ou en Europe pour diverses raisons, et il était donc important de savoir à partir de quel "niveau" on considère que le 4e point donné par Candidus est validé :
- baptême de son petit neveu ?
- voyage, selon le motif ? avec messe conciliaire ?
- ..etc
Belle journée à tous
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