J'ai choqué, paraît-il, certains "liseurs", en expliquant il y a quelques temps déjà, que les victimes de tels ou tels attentats n'étaient pas "des âmes", mais des êtres humains victimes d'attentats.
L'expression "les âmes" est justifiée dans le sens où on sait de quoi l'on parle quand on parle du "salut des âmes", c'est-à-dire de la vie surnaturelle, de la vie de la grâce, des fins dernières et de la vie éternelle. C'est clair, il ne s'agit pas d'un "salut des hommes" qui ferait référence à un messianisme et à un salut purement terrestre et humain, à une utopie millénariste et humaniste.
Cependant, ce ne sont pas "des âmes" qui sont mortes au Bataclan fin 2015, mais des "hommes" et nous devons prier pour leurs "âmes" désormais "séparées".
La terminologie n'est pas indifférente, car elle peut nous détourner des réalités et nous orienter vers un spiritualisme désincarné, abstrait et un peu "clérical", en fait vers une idéologie. Les hommes ne sont pas des anges !
Selon St Thomas d'Aquin, l'âme a, en effet, besoin du corps pour atteindre sa perfection propre, mais aussi que l'âme n'est pas l'homme entier et mon âme n'est pas moi.
On pourra lire, notamment sur ce sujet, l'ouvrage ci-dessous, (que le journal "Présent" nous recommandait le vendredi 16 décembre 2016, page 5)
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