On réfléchit à cette fonction depuis cette époque, car le Magistère, dans un sens large, c'est l'enseignement, l'Eglise qui enseigne. On peut dire que depuis Vatican II, l'Eglise privilégie moins cet aspect d'enseignement sans l'évacuer complétement, sans non plus le nier (les encycliques de Jean-Paul II, la congrégation pour la doctrine de la foi, etc.)
Je pense que dans ce texte l'Eglise n'a aucune intention d'enseigner: c'est comme ça qu'elle se préserve des futurs jugements, à l'avenir. Dans 50 ans, les théologiens pourront se dire: " ce n'est pas un texte magistériel, ce qui prouve que l'Eglise est indéfectible". Il y a beaucoup d'attitudes et de prises de position qui ne révèlent aucune intention d'enseigner. Je ne pense que l'Eglise est liée parce qu'untel, fût-il en haut-lieu, aura dit sur la Cop 21 ou le réchauffement climatique, pas plus que par ses opinions sur la liturgie traditionnelle ou sur la liturgie tout court... Lh'istoire de l'Eglise nous apprend la modestie et aussi la nécessité du "tri". Notre époque n'y échappera pas.
Je suis heureux que les auteurs de ce document aient fait preuve de modestie. Tant mieux.
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