Il vous aura échappé que ce n'est pas avec les "clercs imprégnés de modernisme" qu'il s'agit de refuser de garder une "distance de sécurité", mais avec les autorités légitimes de l'Eglise instituée par Jésus-Christ.
Autant je peux comprendre sans difficulté qu'on juge inopportun un accord étant données les circonstances, même s'il convient de peser les dangers spirituels et pratiques que comporte une telle position à mesure que le temps passe, autant il me paraît intenable d'en faire une affaire de doctrine, comme si tous ces développements relevaient directement de la Révélation et ne risquaient pas plutôt de compromettre, au nom d'hypothèses plus qu'hasardeuses, des vérités de foi autrement assurées.
Mais on sait comment la "résistance" et ceux qui pensent comme elle réécrivent pour le besoin de la cause, toute l'ecclésiologie, et aussi, j'ai malheureusement eu l'occasion de le constater pas plus tard que dimanche dernier, la théologie catholique des sacrements.
Pour des personnes qui prétendent défendre "la doctrine", c'est tout de même gênant : un exemple typique de royaume divisé contre lui-même, et de suicide spirituel, doctrinal, intellectuel et moral par la même occasion.
Peregrinus
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