À vrai dire, ce n'est pas tant la FSSPX qui glisse que l'Église.
La levée des excommunications, le motu proprio du 7 juillet 2007, l'autorisation de confesser. Tout cela n'aurait pas été possible avec l'épiscopat d'il y a 25 ans.
Il est normal, par conséquent, que l'attitude de la FSSPX vis-à-vis de Rome change, à la mesure du changement de l'attitude de Rome vis-à-vis de la FSSPX.
Si la FSSPX avait vraiment voulu lâcher ses principes, les négociations engagées sous Benoît XVI auraient abouti à quelque chose (prélature personnelle ou autre). Pour le moment, on arrive plus à une situation où Rome semble de plus en plus prête à accepter la présence d'une FSSPX qui continuerait de critiquer des points spécifiques du concile ou des actes du pape (un peu à la manière de l'IBP à qui on a explicitement permis une "critique constructive" du concile).
Car finalement, l'important, c'est de pouvoir continuer à transmettre la foi de l'Église. Il n'y a pas de honte à le faire en étant reconnu par Rome. Si Libération vous laissait tenir une chronique dans ses pages sans censure, vous n'auriez pas de raison de refuser.
Thomas
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