Régionales. Après avoir pris un « délai de réflexion » concernant sa candidature en tête de liste FN pour les régionales en PACA, Marion Maréchal-Le Pen le confie en exclusivité à Valeurs actuelles : « J’ai pris ma décision. Je serai bien candidate. »

Après avoir remplacé au pied levé son grand-père, désavoué par le bureau exécutif du Front national, la députée du Vaucluse avait temporisé pour ne pas « mener campagne dans un contexte électrique ». Mais elle assure aujourd’hui avoir « l’assurance de Jean-Marie Le Pen qu’il ne s’immiscera pas dans la campagne. »

Si elle confie qu’elle craignait « bien plus Eric Ciotti, qui est technique, bosseur, et un bon président de conseil général », que son adversaire désigné Christian Estrosi, entre les deux adversaires, la bataille a déjà commencé sur Twitter. Au maire de Nice, qui lui demandait « officiellement » de s’engager dans la campagne, la jeune députée a riposté en lui demandant de cesser de « troller » son compte sur le réseau social… Marion Maréchal, qui a déjà bien entamé son tour des fédérations FN, après avoir négocié avec sa tante d’avoir « les mains libres » pour la constitution des listes, et qui lancera sa campagne début juillet, promet aujourd’hui une campagne « moderne, active et dynamique. » Son slogan, « un coup de jeune sur la région », se veut moins une personnalisation de la campagne qu’un appel à « faire sortir la clique socialiste ». Agée de deux ans, pour les régionales de 1992 en PACA, Marion posait avec son grand-père pour une campagne sur la sécurité. Vingt-trois ans plus tard, elle se retrouve seule sur l’affiche. VA

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