mais ne suis pas complètement d'accord sur le fond.
D'autant que l'avortement n'est pas un droit mais une (grave) dérogation au principe du droit à la vie. Pour constitutionnel ou fondamental que soit un principe, vous savez comme moi que le droit admet des exceptions. J'ai d'ailleurs précisé qu'il était fondamental au regard de la DUDHC. En droit français positif, c'est un droit même.
Mais à la limite, je pense que ce qu'il faut soutenir c'est bien que la loi Veil, dont se targuent les tenants de l'avortement, n'a jamais institué de droit et encore moins de droit fondamental.
"9. Considérant que la loi déférée au Conseil constitutionnel n'admet qu'il soit porté atteinte au principe du respect de tout être humain dès le commencement de la vie, rappelé dans son article 1er, qu'en cas de nécessité et selon les conditions et limitations qu'elle définit " (décision CC 15 janvier 1975).
Le principe du respect de tout être humain dès le commencement de la vie est reconnu comme fondamental par les conventions et traités internationaux. Le problème est alors double: le moment où commence la vie et l'absence de contrôle de conventionnalité par les membres du Conseil Constitutionnel (je reconnais qu'un tel contrôle pourrait avoir des effets pervers dans d'autres domaines), problème qui s'est posé dans l'arrêt de 1975.
Le problème auquel nous sommes confrontés comme juristes c'est également l'inversion de l'échelle des valeurs
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