...les médias (et donc l'opinion publique) présente tout cela comme une avancée inéluctable, freinée certes par des conservateurs obtus, mais qui va dans le sens de l'histoire et qui, même si cela n'a pas eu la majorité requise, va certainement passer aux prochaines élections. Oui, je sais, je sais... Mais les médias ne savent pas et ils imaginent l'Eglise sur le modèle de la vie politique occidentale : les élections, ça va, ça vient, mais dès qu'une "victoire" ou un "progrès" a été arraché, il est définitif : c'est l'effet cliquet, la droite ne reviendra pas dessus.
Donc médiatiquement, c'est présenté au moins comme une demi-victoire.
Alors les progressistes ont certes pris une petite raclée, mais l'enseignement de l'Eglise aussi.
Un peu comme si en 1914 l'Allemagne avait envahi toute la moitié nord de la France, pendant que celle-ci avait envahi toute la moitié sud de l'Allemagne (ce qui n'a pas été le cas, c'est juste une comparaison : la ligne de front peut bouger même sans victoire d'un des adversaires).
Ce qui reste, c'est que beaucoup de gens vont sérieusement se poser des questions sur François Premier, car toute sa conduite depuis quelques années commence à revêtir un éclairage nouveau, et des plus préoccupants.
Par exemple sa référence au Card. Kasper dès son premier discours.
Une admiration vraiment mal placée.
Les masques commencent-ils à tomber ?
Souhaitons-le.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !